étape40 - PEKIN - 15 419 km
ETAPE 40 - BEIJING
Samedi 24 juillet
Position : N 39° 53’ 44,6’’ E 116° 32’ 38,6’’
Départ 8h 30pour la visite du Temple de la Lumière du Bouddha et du Temple Nanchan.
Autoroute en convoi vers Pékin. La route a été difficile, nous avons été arrêtés, à plusieurs reprises, pour cause de travaux, derrière des files importantes de camions.
Arrivée à 23h 30 à Pékin, le but de notre périple. Beaucoup d’éclairages et des périphériques que nous empruntons les uns après les autres…mais la fatigue et le stress de la conduite de nuit ont un peu freiné la joie de notre arrivée.
ETAPE 40
Dimanche 25 juillet
9 h : nous partons en car pour la Cité Interdite. A notre arrivée, nous « plongeons » dans une véritable marée humaine, sous une forte chaleur moite dès le matin. Nous »dégoulinons » de sueur mais cette Cité Interdite est telle que nous l’imaginions.
Après le Mausolée de Mao, nous franchissons les portes et les grandes cours intérieures. C’est très beau, mais il y a vraiment beaucoup trop de monde, surtout des Chinois…
Repas et démonstration « in vivo » de la façon de retirer les perles d’une huitre. Nous en emportons quelques unes.
Ces restaurants « à thèmes » nous en avions connu un précédent où là, on nous montrait concrètement, comment du cocon on arrivait au fil de soie et au tissage.
L’après-midi, visite du Palais d’Eté au milieu d’un parc boisé et d’étangs couverts de larges feuilles de lotus et près d’un grand lac où de nombreux chinois font du bateau.
A Pékin, les habitants (17 millions) sont sensibilisés à la lutte contre la pollution. Le gaz a remplacé la charbon. Le 12 mars, Fête de l’arbre, tous, jeunes, employés…sont invités à planter un arbre et tous s’y plient volontiers. La pollution est un fléau qu’ils doivent prévenir : 1000 à 2000 voitures sont vendues par jour à Pékin qui compte jusqu’à 6 périphériques. Il faut 5 à 6 heures de route pour traverser la ville d’est en ouest. La circulation est très dense et les chinois conduisent, disons… différemment de nous : ils doublent à gauche, à droite, utilisent le moindre espace pour se faufiler, vous frôlent très près, forcent le passage, utilisent le klaxon très facilement.
Après un dîner au restaurant avec une bonne dizaine de plats différents, nous avons assisté à un opéra chinois. Là, la chaleur, la journée de marche, la culture différente de l’opéra chinois…beaucoup d’entre nous ont eu les paupières lourdes, voire carrément fermées…
Retour au Rapido: il est 1h du matin, il fait 30° et 60% d’humidité….
Lundi 26 juillet:
Visite d'une fabrique de vases en laiton émaillé
En route pour la GRANDE MURAILLE, qui fait actuellement 8 850 km de long et dont les 2/3 sont encore bien visibles. Les premiers travaux datent du 5ème siècle avant JC et l’empereur de chaque dynastie l’a fait agrandir. Il faut emprunter plusieurs périphériques pour arriver à Badalin, un parmi tant d’autres, accès à la Grande Muraille. La hauteur moyenne est de 8 m, avec des tours de guet tous les 400 m. Depuis 1949, elle est restaurée essentiellement pour des raisons touristiques.
La montée est pénible sous la chaleur. Certains, dont moi s’arrêteront à la 1ère tour de guet. D’autres, très peu, dont JC (qui est parti sans sa bouteille d’eau) iront beaucoup plus haut.
Nous sommes tous contents, nous avons foulé la Grande Muraille. « Si on n’arrive pas à la Muraille de Chine, on n’est pas un vrai homme » -paroles de Mao.
L’après midi nous allons plus prosaïquement visiter un magasin « Carrefour » pour des achats de première nécessité et revenons avec des sacs pleins dans le bus qui nous ramène à l’hôtel.
Ce soir, réception en grande pompe des 3 groupes par des dignitaires de la ville de Pékin
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Ensuite, repas au restaurant où nous devons goûter le fameux canard laqué…et là déception dans le canard laqué à la chinoise, on ne nous présente que des morceaux de peau, certes laquées, qu’on doit placer dans une galette qu’on roule avec une sauce et quelques légumes. Heureusement il y avait de nombreux autres plats sur le fameux plateau tournant. Comme dessert….comme toujours une tranche de pastèque, bof…